A l'époque à laquelle se déroule cet épisode de ma vie, je doutais sincèrement de l'attrait que je peux exercer sur la gente masculine.Je tentais alors de relancer une libido en déclin constant.

Il se trouve que j'avais ce soir là un rendez-vous tavec mon amoureux et je comptais bien mettre toutes les chances de mon côté. Je commençai par prendre soin de moi, en m'offrant un long bain chaud, peaufinant l'épilation intégrale que j'arborais alors. Puis je massai chaque millimètre carré de ma peau à l'aide d'huile de gingembre, afin de l'adoucir. Je commençai à sentir une agréable langueur gagner tout mon être et l'envie m'envahir.

Je profitai de ce que mes doigts étaient parfaitement lubrifiés pour faire rouler mes tétons entre mes doigts et les laisser glisser jusqu'au triangle de mes cuisses jusqu'à  ce qu'ils s'insinuent dans mon intimité. Je les laissais s'affairer sur mon clitoris, s'insinuer au plus profond de moi, m'emportant dans une douce torpeur. J'accentuai alors le rythme. Tandis que ma main gauche me facilitai l'accès en écartant mes lèvres, le pouce de ma main droit vrillait mon clitoris, mon majeur et mon index continuaient leur va-et-vient incessant. Il ne fallut pas longtemps avant que je sois prise de spasmes, que mon corps se cambre et qu'une vague de plaisir me fasse perdre la tête.

Mais il ne fallait pas que je perde de vue mon rendez-vous du soir. Toute à mon excitation je décidai alors que l'homme avec qui j'avais rendez-vous, ne me resisterait pas, j'allais mettre toutes les chances de mon côté.  J'essuyai les dernières traces de mouille qui avaient envahies mes cuisses et me préparai à recevoir mon ami.

Après avoir hésité sur la tenue à enfiler j'optai pour une guépière en dentelle bleue pâle aux bretelles de velours agrémentées de petits noeuds roses assortis aux bas qui étaient entre temps venus gainers mes jambes. Après avoir fixé les attaches des jarretelles, je m'apperçus que j'en avais oublié mon string. Un brin flemmarde, je décidai que je pourrais bien m'en passer.  Pour complèter la tenue j'enfile une jupe et un pull, enfin je relève mes cheveux afin de dégager ma nuque. Il ne me reste plus qu'à attendre mon invité.

Nous buvons un verre, discutons, et dès les premières minutes je sens que je peux être rassurée sur l'effet que je lui produis. La suite de la soirée confirmera cette impression.  A un moment tandis que je change de position je sens à son regard qu'il s'est rendu compte de l'absence de mon string. Il est troublé ! Cette pensée m'excite profondèment. J'en rajoute alors en me penchant pour lui offrir une vue plus adéquate sur mon décolleté.

Il profite d'un moment où je suis à la cuisine pr me rejoindre, m'embrasse langoureusement avant de glisser ses mains sous mon pull et de découvrir, apparement satisfait, le reste de ma tenue. Il n'en faudra pas plus pour que le haut vole et pour que ses mains parcourent mon corps. L'excitation est palpable. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui m'arrive, je me retrouve allongée sur la table de la cuisine, ma jupe glisse le long de mes jambes, me voila complètement offerte. Ses mains parcourent mon corps au travers de la dentelle, l'image que je me renvoye est terriblement excitante.

Je replie les jambes ramenant mes genoux sur ma poitrine pour lui offrir la vue et l'accès à mon sexe déjà trempé. Aussitôt sa bouche s'en empare et il commence à lécher mon intimité offerte, m'arranchant dès le premier contact un gémissement. Ses doigts et sa langue valsent sur moi, mes sensations sont décuplées, la tête renversée au bord de la table je savoure chaque instant. et bientôt emportée par un orgasme fulgurant je me redresse. Je devrais plutôt dire que je tente de me redresser car d'une main ferme monsieur me plaque de nouveau contre la table, il me murmure quelques mots, attire mes jambes sur ses épaules et impérieusement plonge ses doigts en moi, de plus en plus rapidement, de plus en plus profondèment, il me fouille littéralement. Je perds la tête, je suis prise dans un tourbillon de délices, je m'accroche au bord de la table pour ne pas perdre pied quand un second orgasme me terrasse.

A bout de souffle, je me laissai glisser le long de la table et vint me lover contre lui cherchant ses lèvres pour lui voler un baiser passioné. Enfin je l'attirai vers une chaise, le fit asseoir et entrepris de lui rendre la pareille en aspirant son sexe. Tout d'abord je léchais la petite goutte qui avait percé au travers de son boxer ...

(A suivre )

Je suis allongée, là dans le noir et pour cause, dès son arrivée sa première attention a été de me bander les yeux. Dès lors je suis à sa merci et monsieur ne compte pas en rester là !

Après m'avoir entrainée dans sa chambre il m'attache chevilles et poignets. J'aime être ainsi soumise à sa volonté, être l'objet de son attention et de son désir. Je sens sa présence près de moi, frustrante, troublante, mais toujours terriblement excitante.

Il entreprend de me déshabiller très lentement, chaque frôlement de la pulpe de ses doigts sur la peau qu'il dénude provoque des éclairs électriques en moi. Bientôt je ne suis plus couverte que par un léger ensemble de dentelle noir et malgré la fraicheur de l'air, chaque milimètre de ma peau brûle d'une langueur ardente. Mon sang se met à bouillir dans mes veines, et mes sens se troublent. Que va-t-il me faire ?  A quelle sauce va-t-il me manger ? Si mon supplice s'achève dans sa bouche ...

Sa bouche gourmande glisse de mon cou au creux de mon épaule avant de venir mordiller le lobe de mon oreille. Je ne peux ni le voir, ni le toucher, mais sa présence est tellement forte qu'elle remplit tout l'espace autour de moi.
Mon cerveau est complètement déconnecté, en un instant je me suis soumise  chacun de ses gestes, de ses souhaits.

Je suis soudain prise d'un frisson quand il vient poser un glaçon sur mes lèvres. Il le fait descendre le long de mon cou et l'attarde sur ma poitrine. Il ne faut pas plus d'une seconde pour que mes seins durcissent et que leurs tétons pointent outrageusement au travers des fins entrelacs de dentelles qui les griffent et les emprisonnent. De sa langue il essuye les traces de givre qui couvrent le haut de mon buste, tandis que l'iceberg miniature continue son oeuvre suivant la courbe de mes seins. Ce contact me torture et embrase mes sens tout  la fois.

Ses lèvres se referment enfin sur la petite perle de chair qui est maintenant complètement érigée dans son carcan de dentelle. Elles le happent et l'aspirent, et tout mon corps se cambre sous l'effet de l'envie qui me gagne. Ses mains passent sous moi, il effleure la courbe de mes reins, sachant pertinemment que cette caresse m'affole. Il attire mon ventre à sa bouche, suçant, mordillant, tétant, pinçant de ses lèvres tous les coins de ma peau. Depuis combien de temps suis-je ainsi offerte à ses caprices ? Je ne sais pas, je ne sais plus ! J'ai perdu toute notion de temps, d'espace, j'aimerais que le temps s'arrête et que ces instants durent ainsi toute une eternité.

Toujours au travers du shorty qui m'enserre, il saisit à pleines mains les courbes de mes fesses et dépose un baiser à la jointure de mes cuisses. J'ondule comme je peux pour me détacher de cette caresse que je n'apprécie guère, mais il ne desserre pas son étreinte.  Sa langue suit le sillon humide qui se dessine sous la dentelle, faisant pénétrer légèrement celle-ci entre mes lèvres intimes.

Sa main remplace bientôt sa bouche, j'aime le contact un peu acide de la dentelle sur mon corps. D'un mouvement un peu plus vif un de ses doigts plonge en moi entrainant le shorty et dévoilant le haut de mon sexe parfaitement épilé. Même sans le voir, je sais que cette vision l'excite.

Il écarte alors le tissu qui me couvre encore. Deux de ses doigts me pénètrent aussitôt m'arrachant un soupir de satisfaction. Il s'affaire en moi quelques secondes avant de se détourner. Je ne le sens plus à mes côtés, mon coeur s'emballe, oscillant entre attente, envie, doutes et besoin.  Mais il ne tarde pas à revenir de nouveau armé de glace et je ne tarderai pas à le découvrir il n'était pas revenu les mains vides !

( A SUIVRE )