Je suis allongée, là dans le noir et pour cause, dès son arrivée sa première attention a été de me bander les yeux. Dès lors je suis à sa merci et monsieur ne compte pas en rester là !

Après m'avoir entrainée dans sa chambre il m'attache chevilles et poignets. J'aime être ainsi soumise à sa volonté, être l'objet de son attention et de son désir. Je sens sa présence près de moi, frustrante, troublante, mais toujours terriblement excitante.

Il entreprend de me déshabiller très lentement, chaque frôlement de la pulpe de ses doigts sur la peau qu'il dénude provoque des éclairs électriques en moi. Bientôt je ne suis plus couverte que par un léger ensemble de dentelle noir et malgré la fraicheur de l'air, chaque milimètre de ma peau brûle d'une langueur ardente. Mon sang se met à bouillir dans mes veines, et mes sens se troublent. Que va-t-il me faire ?  A quelle sauce va-t-il me manger ? Si mon supplice s'achève dans sa bouche ...

Sa bouche gourmande glisse de mon cou au creux de mon épaule avant de venir mordiller le lobe de mon oreille. Je ne peux ni le voir, ni le toucher, mais sa présence est tellement forte qu'elle remplit tout l'espace autour de moi.
Mon cerveau est complètement déconnecté, en un instant je me suis soumise  chacun de ses gestes, de ses souhaits.

Je suis soudain prise d'un frisson quand il vient poser un glaçon sur mes lèvres. Il le fait descendre le long de mon cou et l'attarde sur ma poitrine. Il ne faut pas plus d'une seconde pour que mes seins durcissent et que leurs tétons pointent outrageusement au travers des fins entrelacs de dentelles qui les griffent et les emprisonnent. De sa langue il essuye les traces de givre qui couvrent le haut de mon buste, tandis que l'iceberg miniature continue son oeuvre suivant la courbe de mes seins. Ce contact me torture et embrase mes sens tout  la fois.

Ses lèvres se referment enfin sur la petite perle de chair qui est maintenant complètement érigée dans son carcan de dentelle. Elles le happent et l'aspirent, et tout mon corps se cambre sous l'effet de l'envie qui me gagne. Ses mains passent sous moi, il effleure la courbe de mes reins, sachant pertinemment que cette caresse m'affole. Il attire mon ventre à sa bouche, suçant, mordillant, tétant, pinçant de ses lèvres tous les coins de ma peau. Depuis combien de temps suis-je ainsi offerte à ses caprices ? Je ne sais pas, je ne sais plus ! J'ai perdu toute notion de temps, d'espace, j'aimerais que le temps s'arrête et que ces instants durent ainsi toute une eternité.

Toujours au travers du shorty qui m'enserre, il saisit à pleines mains les courbes de mes fesses et dépose un baiser à la jointure de mes cuisses. J'ondule comme je peux pour me détacher de cette caresse que je n'apprécie guère, mais il ne desserre pas son étreinte.  Sa langue suit le sillon humide qui se dessine sous la dentelle, faisant pénétrer légèrement celle-ci entre mes lèvres intimes.

Sa main remplace bientôt sa bouche, j'aime le contact un peu acide de la dentelle sur mon corps. D'un mouvement un peu plus vif un de ses doigts plonge en moi entrainant le shorty et dévoilant le haut de mon sexe parfaitement épilé. Même sans le voir, je sais que cette vision l'excite.

Il écarte alors le tissu qui me couvre encore. Deux de ses doigts me pénètrent aussitôt m'arrachant un soupir de satisfaction. Il s'affaire en moi quelques secondes avant de se détourner. Je ne le sens plus à mes côtés, mon coeur s'emballe, oscillant entre attente, envie, doutes et besoin.  Mais il ne tarde pas à revenir de nouveau armé de glace et je ne tarderai pas à le découvrir il n'était pas revenu les mains vides !

( A SUIVRE )