Vendredi 3 avril 5 03 /04 /Avr 19:40
On a souvent tendance à dire que la masturbation est un acte masculin, beaucoup de femmes ou jeunes filles ont tendance à cacher leur attrait pour le plaisir solitaire. Chez moi la masturbation est un acte naturel et évident, de ces plaisirs dont je ne peux pas me passer même lorsque je suis en couple. C'est un moment de relaxation totale, de plaisir intense, entier et ravageur que je recherche de tout mon corps.  Il n'est pas rare lorsque je suis chez moi que je m'adonne à ces plaisirs plusieurs fois dans la journée.

Cela peut me prendre n'importe où, n'importe quand. Il suffit parfois d'une image, d'un son pour que l'envie devienne incontrolable et que le besoin de l'assouvir  ne puisse être plus longtemps repoussée. Cela commence le plus souvent par une sensation de chaleur dans le bas du ventre, une moiteur habituelle , familière et attendue tant elle est le prémice d'une extase esperée.

Je suis une puriste du genre. Pour peu que la situation le permette, je commence alors aussitôt à me caresser. Peu importe ma tenue, il me suffit de glisser les doigts au plus proche de la dentelle cachée. Parfois même au travers de ce fin tissu qui prodigue d'insoupçonnables sensations. Mes doigts commencent par glisser en de longs mouvement fluides le long de mes lèvres intimes, sans les écarter. J'aime faire monter l'excitation au maximum avant d'en profiter.  De l'autre main je vérifie la douceur de la peau de mes seins, fais rouler mes tétons entre mes doigts.

Puis quand vient l'instant fatidique mes deux mains se concentrent sur mon entre-jambe. Tandis que l'une écarte largement mes lèvres, les doigts de la seconde s'humidifient à ma source avant de venir torturer mon clitoris, glissant dessus, le pinçant, s'en éloignant pour y revenir toujours plus insistant.

Au fur et à mesure que le plaisir me gagne, je perds la tête. Celle-ci se renverse, ma respiration se fait plus saccadée et j'aime ce moment où je perds tout contrôle, où mes mouvements s'accelèrent spontanèment. Il n'est alors pas rare que je fasse appel à mes jouets, vibro, gode ou autres boules de geisha.

Mon corps est pris de tremblements, j'ai l'impression que mon sang bouillonne dans mes veines, chaque sensation est décuplée. Au moment où la jouissance me gagne je porte mes doigts à ma bouche et laisse ma langue s'enrouler autour. Tandis que de l'autre main j'accentue les mouvement en moi.  Ma respiration se bloque, mes muscles se contractent et enfin j'arrive à l'instant recherché et c'est alors que cela se produit.

Je n'ai découvert cette particularité que sur le tard de ma vie sexuelle, quand j'ai enfin accepté de pouvoir prendre du plaisir. J'appartiens à la catégorie des femmes fontaines. Ca a longtemps été une complexe ( et ça le reste encore un peu, il faut le reconnaître ) d'autant que c'est un phénomène que je n'arrive absolument pas à controler. Lorsque le plaisir devient trop intense de longs jets de cyprine s'échappent de mon sexe. Il n'est pas rare que la présence d'un partenaire m'inhibe cela m'arrive donc le plus souvent lors de séances solitaires, où je peux me laisser complètement aller.  J'ai alors bizaremment l'impression que mon plaisir n'est entier que lorsque je me suis vidée, au risque souvent de laisser de jolies flaques à l'endroit du méfait.

Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi, et je n'ai jamais réussi à savoir non plus l'effet que cela pouvait produire sur un homme. Ce phénomène est un mélange d'extase et de honte mais il reste en tout cas un moment très privilégié où les sensations sont parfaitement pures. Ce sont mes plus beaux orgasmes, ils me laissent pantelante, épuisée, et il n'est pas rare que je m'endorme dans les seconde qui suivent, simplement heureuse.
Par Ev - Publié dans : vécu
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Retour à l'accueil

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés