Vendredi 17 avril 5 17 /04 /Avr 18:51
Quelles sont les limites du jeu, telle est la question que je me posais il y a peu. Parfois il suffit de peu pour que les mots dérapent en une douce euphorie. La conversation relatée précedemment a doucement dérapé. Un mot en attirant un autre X me demande des photos, je lui apprends que je suis au travail que les clients s'enchainent et que le transfert de fichier est par conséquent difficile. Que n'avais-je pas dit et comment en sommes nous arrivés là, toujours est-il que X ne tardait pas à me communiquer son "envie" de se glisser sous mon bureau.Aussitot le jeune homme me décrit avec force détails la manière dont il se glisserait derrière moi pour me surprendre, les caresses qu'il me prodiguerait, relevant mes cheveux pour s'attaquer à mon cou et mes épaules.Ses mots sont fluides, percutants et même mon boss tout proche ne suffit pas à empêcher la pression de monter en moi.   L'envie et le désir me gagnent tandis que je dois lutter pour que ma voix ne tremble pas tandisque je renseigne des clients. Je ne peux cependant lutter contre le rouge qui me monte au joue et la température de la pièce semble s'élever de plusieurs degrés au fur et à mesure qu'il m'expose ses envies.J'ai presque l'impression de sentir ses mains sur ma peau quand il parle de faire glisser le corsage qui m'enserre. De vieux fantasmes réinvestissent ma tête tandis qu'en parole ses mains parcourent mon corps, à l'abri sous mon bureau à qqs dizaines de centimètres des clients qui défilent.Je sens de longs frissons de plaisir courir dans mes veines. Mes seins ont durcit et pointent douloureusement. Ne portant pas de soutien gorge ce jour-là mon trouble est forcèment visible sous le fin tissu qui me couvre.  La chaleur est de plus en plus envahissante dans mon bas ventre tandis que tous les signes du désir se combinent en moi. Je ne peux m'empêcher de bénir l'instinct qui m'a fait opter pour un pantalon ce jour là.Les sensations sont tellement fortes que j'ai l'impression de vivre tout ce qu'il me décrit, et cet émoi rend mon travail de plus en plus agréable, je n'ose imaginer l'état dans lequel je pourrais être si ces faits venaient à se réaliser. Le plaisir intense et pénétrant, qu'il faut gérer au mieux, les soupirs à réprimer pour ne pas éveiller les soupçons, les sensations démultipliées par les risques de se faire surprendre. Sans que je n'ai vu le temps passer vient l'heure de débaucher, et il ne me faudra pas longtemps pour rentrer chez moi. Cependant durant tout le trajet je ne peut évacuer de mon esprit toutes les envies qu'il a insuflé dans mes veines. Il n'en faudra pas plus pour que je m'offre une fantastique séance de masturbation, mon esprit divaguant jusqu'à mon bel amant virtuel. L'imaginant glissé sous mon bureau un jour où j'aurais eu la présence d'esprit de passer une jupe. Ses mains glisseraient sur ma peau, prenant possession de mon corps, tandis que je ne pourrais que subir ses attentions. Sa langue, s'alliant à mon intimité en de douces aspirations, me ferait  perdre la tête sans que je ne puisse laisser transparaître le moindre émoi, sans même avoir le droit de me mordre les lèvres pour bailloner mon plaisir. Une délicieuse torture dont je rêve depuis des années, X a donc su toucher l'un de mes points sensibles. Et il ne me faudra que quelques minutes pour être emportée par le plaisir tandis que mes doigts se glissent en moi. Cette aventure n'aura (outre le plaisir qu'elle m'aura procuré) réussi qu'à me conforter dans deux pensées -j'aime ce genre de jeux virtuels, et l'un de mes prochains articles portera donc forcèment sur un jeu de cam-to-cam-être une femme fontaine quand on s'adonne à des jeux érotiques au travail ça ne facilite pas les choses.A ce sujet je sollicite votre avis puisque je suis en pleine reflexion. Etre une femme fontaine / partager l'intimité d'une femme fontaine, un bien ou un mal ?
Par Ev - Publié dans : vécu
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Commentaires

"bien ou mal" ... ? étrange question. Que vient faire la morale ici ? Seul compte le plaisir, quand il est partagé.
commentaire n° :1 posté par : Gregorio le: 20/04/2009 à 19h26

Il n'est nullement question de morale, toutefois nous vivons dans une société qui suggère des relations d'exclusivité dans lesquelles j'ai du mal à m'inscrire. Je ne me pose pas la question de savoir si je suis moralement dans mon droit, sans quoi je ne vivrais jamais ce genre d'instant. Prenons simplement ce "bien ou mal" comme un instrument réthorique.

réponse de : Ev le: 21/04/2009 à 14h09
S'il n'est pas question de morale, en effet (et je suis évidemment d'accord avec vous), alors la réponse est encore plus simple: seul le plaisir peut guider ce qui est "bien" ou "mal". A ce jeu, rien n'est bien ou mal dans l'absolu : ce qui est "mal" aux yeux de X peut être la source du plaisir de Y, et vice-versa. Les soi-disant déviances ou perversions, sources des meilleurs fantasmes, ne sont fondées que là-dessus. D'où ma précision : le seul guide est le plaisir partagé. S'il y a complicité dans le plaisir, alors il n'y a aucune limite.
commentaire n° :2 posté par : Gregorio le: 21/04/2009 à 14h27
Nous sommes d'accord sur le fondement à savoir : il n'y a pas de mal à se faire du bien ! D'où le fait que j'ai employé ces qualificatifs en réthorique uniquement. Cependant sans entrer dans le domaine de la déviance, parfois c'est simplement le fait que les actes soient qualifiés de "mauvais" qui les rendent aussi savoureux. Y a-t-il eu complicité dans le plaisir, je n'ai pas eu de retour de monsieur à ce sujet, mais je pense que s'il a duré si longtemps c'est que nous en avons tous les deux profité. A partir de là ce fût un excellent moment comme j'en désirerais plus, il n'y a rien à redire à ce sujet.
réponse de : Ev le: 21/04/2009 à 14h37

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