Dimanche 29 mars 7 29 /03 /Mars 00:29

... Seul le bout de ses doigts lissait le velours de mon ventre. Je vis son visage s'approcher, il embrassait ma peau nue sans jamais descendre sous la ligne de mes épaules. Sa bouche parcourait mes épaules et la base de mon cou puis évitant soigneusement ma poitrine dressée, sa langue vint glisser autour de mon nombril et sur mes hanches offertes. Je tentais de l'enserrer de mes jambes, mais il s'esuiva et continua de m'infliger ce doux supplice en descendant toujours plus bas. Sa langue tourna lentement autour de mon nombril, glissa de nouveau sur ma peau en remontant mais sans se détourner plus de ma poitrine. Elle tourna, virevolta et prit définitivement possession de mes mamelons.

Mes mains s'appropriaient sa peau, je saisis sa tête et unis ma bouche à la sienne. Nos langues se lièrent pleines de promesses. M'accrochant littéralement à lui je plaquais mon bassin contre le sien. Mes doigts firent doucement glisser l'élastique de son boxer. Toutes mes pensées convergèrent vers son corps. Son sexe déformait le tissu qui l'enserrait, et mon envie de lui grandit encore.

Je le fixais d'un regard que je voulais provocant, plein de sensualité, de désir. J'y mis tout ce que j'étais, tout ce que je ressentais, pour qu'il puisse lire en moi toute la passion qu'il m'inspirait.

Sans lui laisser la moindre seconde de répit, je saisis à pleine main ses couilles et son sexe gonflé. Je le vis se mordre légèrement la lèvre et ne pus réprimer un sourire, j'aimais cet effet que je lui faisais, et la sensation de pouvoir que cela m'inspirait. Fatale erreur ! J'avais voulu jouer, j'avais perdu, le premier round du moins. Mon amant pesant sur moi de tout son corps, se saisit d'un foulard que j'avais innocement laissé trainer ça et m'attacha les mains aux volutes de fer blanc qui ornaient le lit. Dès lors je sus qu'il allait user, abuser et se jouer de mon corps. Je lui étais entièrement offerte et j'aimais cette idée.

L'excitation gagnait mon corps et je n'étais déjà plus qu'une flaque. Sa main se dirigea sans plus attendre vers mon string et en écarta la ficelle. Son majeur se fraya un chemin entre les lèvres de ma petite chatte pour goûter à sa chaleur et sa moiteur. Visiblement satisfait de mon état, je le vis s'enfoncer vers le bas de mon lit, il prit soin d'écarter un peu plus largement mes cuisses, s'offrant une vue imprenable sur ma féminité. Sa bouche frôla mes cuisses et prit possession de mon sexe malgré le string qui m'enserrit toujours.

Je n'avais plus assez d'esprit pour espérer que sa bouche m'aide à me défaire de ce lien, je savourais chaque seconde sans plus pouvoir me concentrer sur autre chose que sur la chaleur qui emplissait mon bas ventre. Je sentis soudains sa langue pointer au travers de la dentelle noire et ne pût réprimer un gémissement qui eût pour effet de motiver mon amant.

Le string ne fût pas enlevé mais tout bonnement arraché. Il n'y avait plus de barrière entre ses lèvres et les miennes. Pendant ce temps, il ne cessait de caresser mes seins.  Du bout des doigts, il ouvrit un chemin à sa langue. Sa salive humidifia aussitôt mon clitoris, qui fût aussitôt attaqué par sa langue. Elle glissait sans relâche sur mon petit bouton qui durcissait au fur et à mesure. Je sentis mes hanches onduler au rythme de ses attentions et tout mon corps fût soudain parcouru de décharges éléctriques. Il figea ses yeux dans les miens d'un air provocant, mon supplice n'était pas fini. Sa langue entreprit de jouer sur mes lèvres intimes, tandis que ses doigts prenaient le relais.

J'avais envie de lui, tout mon corps le réclamait. Haletante je tentais vainement de reprendre un peu mes esprits.  Je tenais de me détacher sans plus de succès, ce qui déplut à mon homme qui me "punit" sans plus attendre en plongeant deux doigts au plus profond de moi. Ils me pénétraient tandis que son pouce titillait toujours mon clito affamé. Mon amant me gratifia de longs va-et-viens et décidant que j'étais suffisament prète, m'offrit le luxe d'un troisième doigt.

Je gémissais de plus en plus et mon coeur était au bord de l'explosion. Il s'arrêta un instant, plaçant ses doigts luisants de mouille au niveau de mon visage. "Tu as l'air d'apprécier" me dit-il les posant sur ma bouche qui s'entrouvrit. Ma langue s'enroula autour de ses doigts, les aspira et les suça, prémices des faveurs que je voulais accorder à sa virilité grandissante.

 

[ A Suivre ...]

Par Ev - Publié dans : essais littéraire
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