Lundi 18 août 1 18 /08 /Août 19:29
La lumière du réverbère se fraye un chemin entre les volets mi-clos et vient se poser sur mon visage, me tirant de mon sommeil.  La douceur de la soie sur ma peau nue me remplit d'une sensation de légèreté voluptueuse. Je me retourne, monsieur est là, assoupi. Seule sa respiration régulière trouble le silence.  Couché sur le côté il me tourne le dos, je viens me blottir contre lui, il glisse sur le dos m'attirant contre lui dans son sommeil.

Mes doigts viennent s'enrouler dans la toison de ton torse, mes lèvres courrent sur la courbe de son cou. Tandis que l'un de ses tétons roule entre mon pouce et mon index, ma langue quant à elle s'insinue jusqu'à son oreille, dont le lobe est bientôt enserré entre mes lèvres. Ma main descend le long de son torse avant de bifurquer sur sa cuisse, sans se réveiller monsieur pousse un profond soupir.

Emoustillée, je décide de pousser plus loin mon exploration. Ma langue glisse sur la peau satinée de son ventre, je me nourris de son odeur sucrée. Enfin j'arrive au centre de son plaisir, ma main s'insinue entre ses cuisses et les écarte légèrement. Mes ongles maltraitent l'intérieur de ses cuisses tandis que mes lèvres se referment sur son sexe encore au repos. Je lèche doucement l'objet de mon désir, le sentant gonfler dans ma bouche. Peu à peu il se détend, enfle et durcit, c'est alors que je l'enferme entièrement dans ma bouche accentuant la pression sur son membre. Mon visage s'approche au plus près du bas de son ventre, je l'aspire littéralement. Chaque succion l'attire un peu plus profond en moi.

Je le libère quelques secondes, le temps pour la pointe de ma langue de venir titiller la sensibilité de son gland, de courir jusqu'à la base de son sexe avant de glisser sur ses bourses tendues. Puis je remonte lentement jusqu'à l'extrémité de sa tige, dont je suçote le bout. Je l'avale, le suce, l'aspire, passant mes mains sous ses fesses pour mieux l'attirer vers le fond de ma gorge. Soudain je sens sa main se refermer sur mes cheveux, monsieur s'est reveillé, il m'imprime son rythme. Bonne élève je m'efforce de le suivre, salivant pour faciliter les vas et vient de son sexe, variant la pression imprimée par mes lèvres, enroulant ma langue autour de son gland gonflé. Je me délecte de son odeur, de sa saveur.

Gagné par le plaisir, monsieur pousse son bassin vers mon visage me prenant littéralement la bouche. Ma main vient enserrer son sexe, lui imprimant un long mouvement de va-et-vient. Pendant ce temps ma bouche vient se coller à mes doigts suçant au rythme de la masturbation que je lui prodigue. Je le lèche, l'aspire de plus en plus vite et de plus en plus goûlument me fiant aux gémissements de monsieur, fixant ses yeux dès que je le peux et le gratifiant du regard le plus coquin que je puisse.

Enfin sa jouissance est proche. Je referme les lèvres sur son gland que je caresse du bout de la langue tout en continuant de l'aspirer. De longues giclées de sperme chaud envahissent ma gorge, je les avale au fur et à mesure me délectant de leur saveur sucrée. Puis je m'affaire à en nettoyer les dernières gouttes, le suçant un peu au passage.

Monsieur m'attire soudain à lui, m'embrasse.  Devenue chatte je ronronne dans le creux de son épaule, l'enserrant de ma cuisse posée sur son ventre et m'endors apaisée, satisfaite du plaisir que je lui ai donné.

Au fond de mon ventre une seule certitude mon tour viendra bientôt.



Par Ev - Publié dans : vécu
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